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Ces vœux d’une jeune captive ;
Et secouant le joug de mes jours languissans,
Aux douces lois des vers je pliais les accens
De sa bouche aimable et naïve.

Ces chants, de ma prison témoins harmonieux,
Feront à quelque amant des loisirs studieux
Chercher quelle fut cette belle :
La grâce décorait son front et ses discours,
Et comme elle craindront de voir finir leurs jours
Ceux qui les passeront près d’elle.