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ODES

ODE PREMIÈRE,


À MARIE-JOSEPH CHÉNIER.


Mon frère, que jamais la tristesse importune
Ne trouble tes prospérités !
Va remplir à la fois la scène et la tribune :
Que les grandeurs et la fortune
Te comblent de leurs biens, au talent mérités.

Que les Muses, les arts toujours d’un nouveau lustre,
Embellissent tous tes travaux ;
Et que cédant à peine à ton vingtième lustre,
De ton tombeau la pierre illustre
S’élève radieuse entre tous les tombeaux.