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A mon ami
LÉON BATTÉ


Il me paraît étrange que vous, l’admirateur enthousiaste & réfléchi de toutes les créations vraies de l’Art, sous quelque forme qu’elles respirent ; vous, l’implacable pour toute production sans substance, quelque brillante & réputée qu’elle soit ; il me paraît, dis-je, extraordinaire, en ce temps-ci surtout, que vous vous obstiniez à publier mes œuvres, quand vous mettez même obstination à retenir les vôtres.

J’accepte avec orgueil & reconnaissance. Mais comme aussi nous avons débattu