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Quant à ce que vous appellez, des ſourcespag. 33. lig. 16. d’illuſion plus délicates, quand je ſçaurai ce que vous entendez par-là, je tâcherai d’y répondre.

Vous, Monſieur, qui vous revoltez tant contre l’autoritépag. 45., il me ſemble que vous appuyez beaucoup ici ſur celle de Mr. Newton, qui croyoit la force des Corps proportionnelle à leur ſimple viteſſe ; mais comme il n’en parle que dans les queſtions qui ſont à la fin de ſon optique, & que nous n’avons aucun ouvrage de lui, qui nous faſſe voir qu’il ait diſcuté les preuves, que l’on apporte en faveur des forces vives, on peutpag. 13. lig. 16. raiſonnablement douter de quelle opinion M. Newton eut été s’il les avoit diſcutées car il étoit aſſez grand homme pour embraſſer une opinion dont M. de Leibnits étoit l’Auteur, s’il l’avoit jugée véritable.

Tout eſt ditpag. 32. lig. 8. & 9. ſelon vous, Monſieur, ou le doit être, ſur cette matiere ; mais tout ne l’étoit pas en 1728, & ſi vous n’aviez pas donné votre mémoire, on n’auroit jamais ſçu que la force d’un Corps doit être eſtimée par ce qu’il ne fait pas.

Je ne ſçais s’il y a des choſespag. 32. nouvelles, ſur cette matiere dans mon Livre, & ce n’eſt pas à moi d’en juger ; mais je me flatte, du moins d’y avoir démontré, que votre façon d’eſtimer la force des Corps, n’a pas l’avantage de la -