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je n’ai pointpag. 26. & 27. lig.  derniere & prem. lû votre Mémoire ; & à force de me le dire, je crains qu’à la fin vous ne me le perſuadiez : je viens donc encore de le relire pour la troiſiéme fois, afin d’être bien aſſurée de l’avoir lû, mais j’avouë que je n’y ai trouvé aucune des choſes, que vous m’aviez fait eſpérer : telle eſt, par exemple, la démonſtrationpag. 19. par laquelle vous dites dans votre Lettre avoir refuté pluſieurs cas pareils à celui de M. Herman, non plus que cet exemplepag. 26. lig. 7. & 8., tout pareil à celui qui ſe trouve à la pag. 438. des Inſt. pour ne pas dire le même ; enfin je l’ai relû, ſans ſentirpag. 5. le foible de mes preuves, ni la force des vôtres, & je n’ai remporté d’autre fruit de cette nouvelle lecture, que de me convaincre, de plus en plus, que je ne le lirai jamais bien, quand j’y paſſerois toute ma vie ; vous ſentez bien que la ſeule conſolation qui me reſte après cela, c’eſt d’eſpérer que vous ne me ferez pas du moins le même reproche ſur votre Lettre.

En liſant cette Lettre, je vois que vous dites à la pag. 37. que les adverſaires des forces vives n’ont cherchélig. 6. qu’à invalider les experiences tirées des enfoncemens faits dans l’argile, par leſquelles on les prouve ; quoique cependant vous m’euſſiez fait l’honneur de me dire à la pag. 30. de votre même Lettre que vous ignorezlig. 7. qui ſont ceux qui rejettent ces experiences. Mais apparemment que vous l’avez appris depuis.