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ouvrage, ſa réponſe, s’il en fait une, ſerapag. 27. lig.  derniere. remplie de politeſſe, & de cette ſagacité, qui caracteriſe tout ce qu’il fait, car perſonne ne rend plus de juſtice que moi au mérite de Mr Jurin, quoique je ſois dans des ſentimens fort différens des ſiens ; mais qui peut mieux prouver que vous, Monſieur, que mon aſſentiment n’eſt le prix que de la vérité, & qu’en fait de philoſophie l’eſtime la plus extrême, ne peut rien ſur moi ſans la conviction, car quoique je n’aye jamais été en commerce avec vous, avant cette Lettre, c’étoit aſſez d’avoir lû vos Ouvrages, pour eſtimer votre mérite.

Cette eſtime que je fais profeſſion d’avoir pour vous, Monſieur, me porteroit volontiers à la tranſactionpag. 31. lig. 6. que vous me propoſez ſur ce qui arrive dans la péſanteur, ſi je pouvois deviner le ſens de cette propoſition, & ce qui arrive dans la chûte des Corps, & pourquoi vous vous diſſimulezpag. 28. lig. 25. à vous-même que c’eſt de leur exemple, que j’ai tiré ma premiere preuve en faveur des forces vives, page 421. des Inſtitutions Phyſiques. Je ne pouvois aſſurément m’attendre après cela, que vous me reprochaſſiez de ne vouloir pas les prouver par cet effetpag. 29. lig. 6., dites-vous, ſi ſimple, & qui ne l’eſt peut-être pas tant.

Je me flatte du moins qu’après ce que j’ai eu