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même je dois, avant de quitter cette matiere répondre à ce que vous ajoutez à la pag. 13. de votre Lettre, où vous me reprochez d’avoir supprimé de l’énoncé de cette proposition, que ce sont les ressorts non applatis qui donnent la mesure de la force motrice, ces paroles qui la terminent, & qui selon vous l’auroient mise à l’abri de toute critique, & qui l’auroient été si la force se fut toujours soutenuë & n’eut point souffert de diminution ; mais je demande à tout Lecteur équitable, si ces mots qui se trouvent à la fin de l’italique de la page 431. des Institutions par un mouvement uniforme & une force constante, ne renferment pas, tout ce que ceux, de la suppression desquels vous vous plaignez, expriment, & s’il y a enfin d’autre difference entre eux que la difference numerique, des mots ? j’étois d’autant plus autorisée à croire, que les mots dont je me fuis servi renfermoient le même sens, que ceux que j’ai, dites vous supprimés, que vous avez employé vous-même deux fois ces mêmes mots, par un mouvement uniforme & une force constante, au no. 41. de votre Mémoire, pag. 73. lig. 12. & 74. lig. 8.[1] & cela pour exprimer la même chose precisément, que ceux de la suppression desquels vous vous plaignez, expriment.

  1. Ces mêmes mots sont rapportés ci-dessous dans le texte de M. de Mairan que j’y ai transcrit pag. 16. lig. 17. & 18. Le Lecteur peut voir par lui-même s’il ne les a pas employés dans cet endroit pour exprimer la même chose que ceux de la suppression desquels il se plaint.