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Mais je vous avouë à ma confuſion, que je ne puis deviner auſſi heureuſement ce que l’Errata pag. 7. lig. 6. de mon Mémoire ſur le feu, & ce qui ſe paſſa, dites-vous, à l’Imprimerie Roiale, à ſon occaſion, peuvent faire aux forces vives.

J’avois pris la liberté de prouver dans les Inſtitutions Phyſiques, que vous aviez fait un mauvais raiſonnement dans votre Mémoire de 1728. À cela, vous me répondez que j’ai fait un Errata, vous m’avouërez que cet Errata eſt préciſement le tronc de St Mery[1] du Pere Anat.

Je ſuis encore dans un grand embarras pour ſçavoir quel Contraſte un Errata peut faire avecpag. 7. le monde pour lequel je ſuis née ; s’il y a du Contraſte dans tout ceci, il me ſemble que ce n’eſt pas dans cet Errata qu’il conſiſte.

Après vous avoir propoſé mes doutes, ſur les endroits de votre lettre qui m’ont paru obſcurs, je vais répondre à ceux, qui, ce me ſemble, n’ont pas beſoin d’éclairciſſement ; car je vois très-clairement, par exemple, que mes Sentimens Philoſophiques pouvoient marcherpag. 7. lig. 24. & 25. ſans que vous y fuſſiez nommément impliqué, & je me flatte qu’ils n’ont point perdu ce privilege.

Le Conſeil que vous voulez bien me don-

  1. Provinciales, lettre 17. addreſſée au Pere Anat.