Page:Châtelet - Dissertation sur la nature et la propagation du feu, 1744.djvu/146

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
138
DE LA NATURE

7o. Que les liquides n’acquerent aucune chaleur par le plus grand Feu, paſſé l’ébulition.

8o. Que l’aliment du Feu, n’eſt pas du Feu, que ce ſont les parties les plus tenuës des corps que le Feu enleve, & qu’elles ne ſe changent point en Feu.

9o. Que le Feu détruit l’élaſticité des corps loin d’en être la cauſe.

10o. Que le Feu paroît être la cauſe de l’électricité.

11o. Que le Feu n’agit pas ſur les corps ſeulement en raiſon de ſa quantité.

12o. Que les rayons acquerent une activité dans leur approximation qui augmente infiniment les effets du Feu.

13o. Que le tems dans lequel les différens corps ſe refroidiſſent eſt à peu près le même que celui dans lequel ils s’échauffent.

14o. Que l’abſence du Feu n’eſt pas la ſeule cauſe de la congellation, mais qu’il s’y mêle des parties frigérifiques.

15o. Que ces parties frigérifiques ſont des particules de Sel & de Nitre.

16o. Que le Soleil eſt un corps ſolide.

17o. Que tout le Feu d’ici-bas ne nous