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flanquée de deux sorbiers des oiseaux et de vieux yuccas.

La domestique qui lui ouvrit revint presque aussitôt avec l’ordre de l’introduire, et il entra précipitamment dans cette maison où il allait trouver son salut.

M. Lamarzellière avait été un camarade de collège, et, de plus, certains liens de cousinage l’alliaient vaguement à la famille de Mme des Lourdines.

On ne saurait le mieux présenter qu’en reproduisant la formule dont il se servait pour se présenter lui-même : « Je suis, monsieur, ou madame, conseiller de Sa Majesté le roi à la cour royale de Poitiers. »

Ce fut en bousculant de l’épaule l’un des battants de la porte que M. des Lourdines pénétra dans le cabinet du magistrat.

Celui-ci, assis dans l’ombre, se leva, la main droite tendue, tandis que du bras gauche il retenait étroitement croisée devant lui sa robe de chambre.