Page:Châteaubriant, Alphonse de - Monsieur des Lourdines, 1912.djvu/98

Cette page n’a pas encore été corrigée

en bosse, M. des Lourdines se sauvait de l’hôtelier qui lui jetait : « Vous me reviendrez, monsieur des Lourdines, vous me reviendrez ! »

Et à Frédéric qui s’était approché : « Où va-t-il donc comme ça, ton maître, qu’il a l’air tout drôle ?

– Dame ! répondit Frédéric, il ne m’a sûrement point dit !… il est venu me réveiller, cette nuit, pour que je l’emmène, qu’il avait une figure de fantôme… le pauvre monsieur !.. il pourrait bien aller chez le médecin !… »

M. des Lourdines avait tourné la borne. Il marchait aussi vite qu’il pouvait, avide de recevoir le plus tôt possible le conseil dont il avait besoin, tout rempli de l’espoir qui battait en lui.

Enfin, sortant de la foule, il entra dans l’étroite et silencieuse rue des Carmélites. Mais il ne se rappelait plus la maison. Il demanda à un passant de lui indiquer où habitait M. Lamarzellière. Le passant lui montra un petit hôtel en retrait de l’alignement, derrière une grille