par l’ouverture de son box, le « Comte Caradec » tenait dehors sa longue tête endormie.
Il pénétra dans un des bâtiments, gravit, les mains tâtonnantes, un petit escalier tournant au-dessus des écuries, et s’arrêta sur le palier, devant une porte maculée de chaux.
« Frédéric ! » appela-t-il.
Puis il frappait deux coups, presque timides.
« Frédéric ! »
Le lit craqua, et des pieds nus se plaquèrent sur le plancher.
« Frédéric ! c’est moi !… »
Les pieds se hâtèrent, et la porte massive s’ouvrit, en écrasant du gravat.
« Frédéric !…, – il haletait –, tu pars ce matin pour Poitiers… j’avais oublié… je dois y aller aussi… je pars avec toi… Frédéric !… Quelle heure est-il ? »
Frédéric, mal éveillé, resta un instant silencieux, le temps d’approfondir l’étrangeté du rêve qui le tenait en chemise à sa porte, puis il se décida à aller quérir son briquet. Après l’avoir battu, non sans maugréer contre la flamme