Frédéric hocha la tête :
« Hum !
– Que dis-tu ?
– Oh ! rien, monsieur Anthime, rien ! »
Puis, se grattant la joue :
« Seulement, monsieur Anthime, je veux vous demander – ce n’est peut-être pas sur le chapitre de ce qui me regarde – mais vous voudrez bien faire excuse… Je vous ai vu tout petit, dame !… dans le temps. Est-ce que vous allez nous quitter aussi, quitter le Petit-Fougeray ?
– Oh ! répondit, sans hésiter, Anthime…, tu penses bien, Frédéric… non, par exemple !… non !… rester au Petit-Fougeray, je ne pourrais pas !… ça, non ! »
À pas lents, le vieux cocher s’en alla rependre au mur les gourmettes.
« Alors, dit-il, c’est fini !… Estelle partie, Célestin parti, vous parti, monsieur Anthime ! nous n’entendrons plus chanter les oiseaux ! »
Anthime ne tenait pas à pousser plus loin sur ce sujet ; il fit tourner sa cravache. Alors Frédéric chargea