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S’approchant de lui, il lui arracha sa lance, en fit trois ou quatre morceaux, et de l’un d’eux se mit à frapper si fort et si dru sur notre Don Quichotte, qu’en dépit de ses armes, il le moulut comme plâtre. Ses maîtres avaient beau lui crier de ne pas tant frapper, et de le laisser tranquille, le muletier avait pris goût au jeu, et ne voulut quitter la partie qu’après avoir ponté tout le reste de sa colère. Il ramassa les autres éclats de sa lance, et acheva de les briser l’un après l’autre sur le corps du misérable abattu, lequel, tandis que cette grêle de coups lui pleuvait sur les épaules, ne cessait d’ouvrir la bouche pour menacer le ciel et la terre et les