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LIVRE CINQUIÈME

Ils reconnurent que j’avais raison, et ils implorèrent ma pitié en disant que, si je leur refusais mon assistance, et s’ils étaient obligés de supporter toute cette dépense, ils seraient réduits à mendier avec leurs familles. — Je leur répondis que, si les trésoriers du roi exigeaient qu’ils payassent le dégât suivant leur engagement, je les indemniserais de mon argent, parce qu’ils n’avaient en vérité rien négligé pour faire tout ce qu’ils savaient. — Par cette conduite, je me conciliai au plus haut point les bonnes grâces des trésoriers et des ministres du roi. Sa Majesté, ayant été instruite de tout ce qui s’était passé, ordonna, avec cette libéralité qui la caractérise, que l’on agît absolument comme je le voudrais.

FIN DU PREMIER VOLUME.