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XIX


Au milieu de ces réflexions, dans lesquelles mon attention est concentrée, la voiture est entrée dans la grande cour du château. J’entends une voix :« C’est Alvare ! c’est mon fils ! » J’élève la vue et reconnais ma mère sur le balcon de son appartement.

Rien n’égale alors la douceur, la vivacité du sentiment que j’éprouve. Mon âme semble renaître : mes forces se raniment toutes à la fois. Je me pré-