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allons aigrir par notre présence une famille irritée, des vassaux désolés…

— Je ne saurais craindre mon frère, madame ; s’il m’impute des torts que je n’ai pas, il est important que je le désabuse. Si j’en ai, il faut que je m’excuse, et comme ils ne viennent pas de mon cœur, j’ai droit à sa compassion et à son indulgence. Si j’ai conduit ma mère au tombeau par le dérèglement de ma conduite, j’en dois réparer le scandale, et pleurer si hautement cette perte, que la