rai les coudes appuyés sur la table, sans rien dire. Enfin mon homme rompit le silence.
« Jeune homme, me dit-il, vous venez d’entendre beaucoup de bruit : pourquoi vous êtes-vous tiré de la mêlée ?
— C’est, lui répondis-je, que j’aime mieux me taire que d’approuver ou blâmer ce que je ne connais pas : je ne sais pas même ce que veut dire le mot de cabale.
— Il a plusieurs significations, me dit-il ; mais ce n’est point d’elles dont il s’agit, c’est de la chose. Croyez-vous qu’il puisse exister une science qui enseigne à transformer les métaux et à réduire les esprits sous notre obéissance ?
— Je ne connais rien des esprits, à commencer par le mien, sinon que je suis sûr de son existence. Quant aux métaux, je sais la valeur d’un carlin au