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qui la souille. Par ce seul fait ils rétablissent les fonctions cutanées un instant enrayées, excitent la transpiration. Ils fortifient les tissus, et l’action produite à l’extérieur agit sympathiquement sur les viscères ; l’appétit augmente la digestion s’opère mieux et. la nutrition se fait bien. Toutes les fonctions organiques s’exécutent avec facilité ; la circulation capillaire est plus active.

Les bains généraux ne doivent jamais durer plus de dix à quinze minutes. Après qu’on y a soumis les animaux on doit les frictionner ou faire tomber l’eau à l’aide d’un couteau de chaleur. Le plus souvent on se borne à les faire promener à l’abri des courants d’air. Plus le temps et froid et plus le bain a été long plus la promenade doit être rapide afin que la réaction s’opère promptement.

Les bains sont surtout utiles chez le cheval pour faire disparaître des engorgements dûs à des piqûres, à des coups, à des entorses, à des écarts, ou à des efforts ; chez le cheval échauffé par une nourriture trop sèche et trop abondante, atteint de maladie cutanée. Dans ce cas, lorsqu’on se trouve à proximité des eaux minérales sulfureuses, on peut s’en servir avantageusement comme bains hygiéniques.

De quelque utilité que soient les bains généraux, ils sont loin, comme nous l’avons déjà dit, d’avoir chez les chevaux l’importance des demi-bains. C’est par ces derniers que les engorgements des membres, les vessigons, les molettes survenant à la suite d’un travail pénible ; les irritations des tendons, des ligaments, les distensions synoviales sont facilement prévenues. On ne doit pas craindre de