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Médication hémostatique.

§ I. Cette médication a été de tout temps d’un emploi vulgaire. Dans la médecine de l’homme on s’en est toujours servi dans une foule de cas, notamment dans l’épistaxis, qu’elle a toujours fait cesser. Les chirurgiens des deux médecines s’en servent pour arrêter les hémorrhagies traumatiques qui se manifestent à la suite de leurs opérations. L’eau froide, en effet, ralentissant la circulation, resserrant le calibre des vaisseaux ; empêche l’écoulement du sang, déterge les plaies que ce liquide obstrué et qui souvent met ainsi obstacle à la marche régulière de la cicatrisation. Il est inutile de citer des faits à l’appui de cette indication, tellement elle est simple et répandue. Il n’est pas un praticien qui n’ait eu recours à l’emploi de l’eau pour modérer ou arrêter définitivement les hémorrhagies ; des cavités nasales, de la bouche, du rectum, du vagin, surtout dans le cas de castration des grandes femelles par le procédé vaginal.


Médication sédative.

§ II. Tous les médecins, même ses plus ardents contradicteurs, ont généralement admis l’action sédative de l’eau. L’expérience a prouvé en effet que très peu de douleurs