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L’autorité intervint, mais Priessnitz continua. Le gouvernement alors, en 1830, l’autorisa non-seulement à soigner les malades par sa méthode, mais encore à élever un établissement. Il perfectionna son système, qui, bien que ne reposant que sur des données tout à fait empiriques, n’en devint pas moins plus tard la base de l’hydrothérapie scientifique.

Quant à l’hydrothérapie chirurgicale, un instant abandonnée elle fut reprise par Tanchou, qui, mieux qu’on ne l’avait fait jusqu’à lui expliqua la médication réfrigérante.

Après lui, l’eau froide resta longtemps bannie de la thérapeutique chirurgicale. Ce n’est qu’en 1835 qu’elle reparait de nouveau sous la tutelle de Josse fils. La même année, A. Bérard, fait connaître les bons résultats qu’il a obtenus de l’eau froide en irrigations. Plus tard, Herdt. Magnin, de Grammont, Kusten et Jobert démontrèrent l’efficacité de ce liquide contre les ulcères, les brûlures. Chassagnac et Rieux ont montré les bons effets des douches oculaires dans le traitement des ophtalmies purulentes. Bonnet s’est servi avantageusement de cette méthode, dans les hydarthroses, dans les ankyloses. Enfin, comme puissant propagateur de cette méthode, nous devons citer le docteur L. Fleury.

En vétérinaire, Solleysel est le premier qui ait parlé de l’eau médicament dans ses écrits. Néanmoins, nous sommes autorisés à croire que dès les premiers, essais de la domestication, l’homme a dû introduire l’eau fraîche dans les soins hygiéniques et thérapeutiques qu’il a été dans le cas de donner à ses nouveaux serviteurs. D’ailleurs, comme