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CONTES ET SCÈNES DE LA VIE DE FAMILLE 73 crits de vers ou de prose. Je suis revenue sans espoir. Il n’y en a pas chez les millionnaires Marceline avait raison de ne point placer trop d’espoir dans ses juges. Le 11 novembre suivant, elle rendait compte en ces termes du verdict à son amie Camille Derains : “En même temps que votre chère lettre, j’en reçois une de M. Templier qui détruit toutes nos espérances. Il me renvoie nos livres poliment. C’est fait, et je remercie Dieu d’être délivrée de cette incertitude. Elle rend la liberté ; tâchons maintenant, d’en user. Mon volume de poésie est enveloppé dans la même proscription. Tant de démarches perdues me prouvent du moins que cette époque n’est pas du tout la mienne. Pourquoi faut-il qu’elle exige tant d’argent ? „ 11 Hippolyte Valmore, qui a publié cette lettre, l’a fait suivre de cette note : “ M. Templier avait fait lire les contes de ma mère par ses enfants : c’étaient, disait-il, les meilleurs juges en pareille matière. Malheureusement les contės ne plurent pas aux petits juges, et ils furent repoussés par la maison Hachette Marceline ne trouva pas d’éditeur pour son livre. Et ce n’est qu’après sa mort que Prosper et Hippolyte Valmore traitèrent avec la maison Garnier qui réimprima ces contes une. quinzaine de fois, ainsi que nous l’avons déjà dit. Le volume que nous étudions ici peut être considéré comme l’édition collective des contes pour les enfants de Mme Desbordes-Valmore. Il comprend : (A) tous les contes du Livre des Petits Enfants (Charpentier, 1834) ; B) les contes en prose des Anges de la Famille (Bonneville, 1854, n° LXV), excepté l’Avenir d’une vieille femme et la Maison blanche. C) huit contes en prose nouveaux, dont les titres suivent : 1. GILBERT LE SANS-SOIN (Ecoliers, mes amis…). 2. LE PETIT CHINOIS (Un très jeune enfant devenu…).