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POÉSIES INÉDITES ET POÉSIES NON RECUEILLIES

POÉSIES INÉDITES ET POÉSIES NON RECUEILLIES 437 A MONSIEUR DUTHILLŒUL (1) SUR SON ENVOI DES CRIS DE DOUAI O vous, dont la raison charmée Fit à mes chants un doux accueil, O vous, dont la maison fermée Me renvoya l’esprit en deuil, Vous m’envoyez des cris de guerre, Des cris de fleurs, des cris d’enfants, Hautes fanfares qui naguère Traversaient nos yeux triomphants. Salut à ces voix de ma ville Où pendait le nid paternel, Salut deux fois souffle éternel Sorti de mon berceau tranquille ! Salut au frère malheureux, Languissant devant la Madone, Seule nourrice qui lui donne Le prix de son sang valeureux. (1) Pour expliquer la première et la dernière strophe, il faut rappeler que Madame Desbordes, ayant passé à Douai, fit une visite à M. Duthillœul et qu’elle le trouva absent (Note que Duthilleul a inscrite sur le manuscrit).