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POÉSIES INÉDITES ET POÉSIES NON RECUEILLIES

414 POÉSIES INÉDITES ET POÉSIES NON RECUEILLIES Un soir nous étions deux et penchés sur les ondes Quand son front orageux se cacha dans mon sein ; Plus troublé, je le crus ! que les vagues profondes, Jaloux il méditait, je ne sais quel dessein. Mais tel qu’un chêne altier brave de la tempête Les rapides fureurs, Près d’un roseau qui plie et qui penche sa tête Il brille !… moi, je meurs. (Douai, album n° 11, fol. 17). Pourquoi s’est-il lié si bien avec mon cœur, Hélas ! que tout entier, je n’ai pu le reprendre, Pourquoi m’avoir été si tendre… ou si trompeur Si la mort voulait me l’apprendre ! (Douai, album n° 11, fol. 19).