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POÉSIES INÉDITES ET POÉSIES NON RECUEILLIES
DE
MARCELINE DESBORDES-VALMORE


Les poésies que l’on va lire sont extraites en grande partie des albums de Marceline qui sont conservés à la Bibliothèque de Douai. Comme M. Boyer d’Agen interrogeait à ce sujet Benjamin Rivière, qui était alors conservateur de cette bibliothèque, celui-ci lui répondit :

« Nous possédons neuf recueils de poésies, reliés en cuir de Russie, cinq albums de reliure différente et de format italien qui contiennent surtout des poésies. Ces quatorze volumes ont été donnés par Prosper Valmore et son fils Hippolyte. Plus des lettres non reliées (à l’exception de celles écrites au mari, que j’ai fait réunir par ruban), etc. Enfin un petit album, relié en chagrin noir donné par D. Dubois, ancien économe des Hospices de Douai, d’où j’ai extrait quelques pages pour le Mercure de France. »

Nous avons emprunté à Benjamin Rivière lui-même la description de ce petit album d’où il a extrait les Souvenirs d’Italie de Marceline, et cette description à laquelle nous prions le lecteur de se reporter[1], lui donnera une idée exacte de ces recueils où des pensées, des brouillons, des poésies, des projets sont entremêlés de dessins et de fleurs séchées.

Nous nous sommes servi également, pour composer cette appendice, des pièces manuscrites que nous avons rencontrées

  1. Cf. le No LXIX, page. 83.