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de soutenir deux thèses contraires sur le même sujet ;

Le jeu du songe, où sous la forme d’une interprétation on pouvait dire au rêveur ou à la rêveuse toutes les folies imaginables, pourvu seulement qu’elles eussent une apparence de raison ;

Le jeu du courrier, où l’on était obligé d’improviser des lettres ou de répondre sur-le-champ à celles que l’on vous apportait ;

Le jeu des métamorphoses, où l’on devait raconter l’histoire du premier objet placé sous les yeux, en supposant qu’il n’était devenu tel que par suite d’une métamorphose ;

Le jeu de la pensée, où il s’agissait de penser mentalement à quelque chose, et d’adresser à tout le monde ces trois questions :

À quoi comparez-vous ma pensée ?

Que lui donnez-vous ?

Où la logez-vous ?

Après avoir recueilli les réponses, on faisait connaître l’objet pensé et l’on priait chacun de vouloir bien expliquer ce qu’il