Dans le cas particulier où le sommet de la surface conique coïncide avec l’origine des coordonnées, la formule (11) se réduit à
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Cette dernière équation est celle que fournit le théorème des fonctions homogènes dans le cas où l’on suppose que la fonction des variables désignée par est homogène et du premier degré.
Troisième exemple. — Concevons que l’on demande l’équation aux différences partielles d’une surface conoïde. Si cette surface a pour axe l’axe des la génératrice sera représentée par les équations (15) du § I, desquelles on tirera
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Or on conclura de ces dernières, substituées à la formule (4) et combinées avec l’équation (1),
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Cette équation aux différences partielles de la surface conoïde est précisément celle que fournit le théorème des fonctions homogènes, quand on suppose l’ordonnée équivalente à une fonction des variables homogène et d’un degré nul. On pourrait encore établir cette même équation en observant que, si par le point on mène un plan tangent à la surface conoïde, il renfermera la génératrice tout entière et, par conséquent, le point d’intersection de la génératrice avec l’axe, c’est-à-dire, le point qui, sur cet axe, correspond à l’ordonnée En effet, si, dans l’équation (12), on pose
on se trouvera précisément ramené à la formule (15).
Supposons maintenant que l’axe de la surface conoïde coïncide avec une droite menée par le point de manière à former, avec les demi-axes des coordonnées positives, les angles La généra-