Page:Cauchy - Œuvres complètes, 1882, Série 2, Tome 3.djvu/34

Cette page n’a pas encore été corrigée
22
COURS D’ANALYSE.

indiquera seulement celui de ces arcs qui a la plus petite valeur numérique. À l’aide de ces conventions, on évite la confusion que pourrait entraîner l’emploi de signes dont la valeur n’aurait pas été déterminée d’une manière assez précise. Afin de lever à cet égard toute difficulté, je vais présenter ici le Tableau des notations dont nous ferons usage pour exprimer les résultats des opérations algébriques ou trigonométriques.

La somme de deux quantités sera indiquée à l’ordinaire par la juxtaposition de ces deux quantités, chacune d’elles étant exprimée par une lettre précédée du signe ou , que l’on pourra supprimer (si c’est le signe ) devant la première lettre seulement. Ainsi

ou simplement
désignera la somme des deux quantités , , et
ou simplement
désignera la somme des deux quantités , , équivalente à la différence des deux quantités , .

On indiquera l’égalité des deux quantités et par le signe interposé entre elles, comme il suit,

a = 6,

et l’on exprimera que la première surpasse la seconde, c’est-à-dire que la différence a — 6 est positive, en écrivant

a^ b on b <_a. Nous représenterons encore à l’ordinaire par

4— « X 4— ft, ou simplement a.b ou ab le produit des deux quantités + « , —^— b, et par

I j ou a.b

leur quotient.