Page:Catulle - Poésies, traduction Héguin de Guerle, 1837.djvu/96

Cette page n’a pas encore été corrigée

LII.

SUR STRUMA ET VATINIUS.


Eh bien, Catulle, qu’attends-tu donc pour mourir ? Nonius Struma est assis sur la chaise curule ; Vatinius se parjure pour obtenir le consulat : Catulle, qu’attends-tu de plus pour mourir ?

LIII.

D’UN QUIDAM ET DE CALVUS.


J’ai bien ri, l’autre jour, dans une assemblée où mon cher Calvus dévoilait merveilleusement les crimes de Vatinius, d’entendre je ne sais qui s’écrier d’un ton d’admiration, en levant les mains au ciel : « Grands dieux ! quel éloquent petit bout d’homme ! »

LIV.

À CÉSAR.


Libertin grossier, si tout dans tes mignons ne te déplaît pas, je voudrais, du moins, que toi et Fuffitius, ce vieux débauché, vous eussiez assez de goût pour être dégoûtés de la tête de fuseau d’Othon, des sales jambes de Vettius, et des exhalaisons traîtresses que laisse échapper Libon. Héros sans pareil, excuse donc mes ïambes, si, sans le vouloir, ils excitent de nouveau ton courroux.