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POÉSIES
DE
C. V. CATULLE
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I.

À CORNÉLIUS NÉPOS.


À qui dédier ces vers badins et d’un genre nouveau, ce livre que la ponce aride vient de polir ? À toi, Cornélius, à toi qui daignais attacher déjà quelque prix à ces bagatelles, alors que tu osas, le premier des Romains, dérouler en trois livres toute l’histoire des âges, œuvre savante, grands dieux ! et laborieuse ! Accepte donc ce livre et tout ce qu’il contient, quel qu’en soit le mérite. Et toi, Muse protectrice, fais qu’il vive plus d’un siècle dans la postérité.