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qu’elle est la voie droite. C’est lui-même qui est la voie ; aussi a-t-il dit qu’il était la voie, la vérité et la vie. Qui suit cette voie est dans la lumière, et celui qui marche dans la lumière ne peut heurter, ni être heurté, sans s’en apercevoir ; il s’est sorti des ténèbres de l’amour-propre qui le faisait tomber dans la désobéissance. Je te l’ai dit, en effet, l’obéissance a pour compagne inséparable l’humilité, elle procède de l’humilité. En conséquence, la désobéissance est un fruit de l’orgueil, qui a sa source dans l’amour-propre, destructeur de l’humilité.

La désobéissance a une sœur, elle aussi, que lui a donné l’amour-propre, et qui est l’impatience elle a pour nourrice la superbe. Sous sa conduite, l’âme, dans les ténèbres de l’infidélité, se précipite par le chemin obscur qui mène à la mort éternelle.

A vous tous, donc, il faut lire en ce glorieux livre, où vous trouverez écrite cette vertu d’obéissance avec toutes les autres.