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CHAPITRE II

(136)

Comment l’espérance est un don de la Providence divine et comment plus on espère parfaitement, plus parfaitement aussi l’on goûte la providence de Dieu.

De plus, j’ai donné à l’homme la consolation de l’ espérance.

Lorsque, à la lumière de la très sainte foi, il considère le prix du Sang qui a été payé pour lui, il en conçoit une ferme espérance et la certitude de son salut. Les opprobres du Christ crucifié lui ont rendu l’honneur, car, s’il m’offense par tous les membres de son corps, le Christ béni, mon très doux Fils, a par tout son corps enduré d’affreux tourments. Son obéissance a réparé votre désobéissance, et tous vous avez part à la grâce de son obéissance comme tous vous avez contracté la faute de la désobéissance.

Voilà ce qu’a fait voir vous ma providence. Depuis le commencement du monde jusqu’à aujourd’hui, efle a pourvu aux besoins et au salut de l’homme et elle y pourvoira jusqu’à son dernier jour, par des moyens multiples et variés, suivant que moi-même, le bon et vrai médecin, je jugerai le remède conforme à votre infirmité, et nécessaire pour vous rendre la santé parfaite et vous la conserver. Ma