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sans aucun intérêt personnel : Car ceux-là aussi pleurent, et leur pleur est parfait.

Les cinquièmes sont unies aux quatrièmes. Ce sont ces larmes de douceur, répandues avec grande suavité, comme je te l’exposerai plus au long.

Je te parlerai encore des larmes de feu, qui ne jaillissent pas des yeux, celles-là, pour donner satisfaction à ceux qui parfois désireraient pleurer et ne le peuvent faire.

Et je veux que tu saches que tous ces différents états peuvent se rencontrer dans une même âme, qui sort de la crainte et se dégage de l’amour imparfait pour parvenir à la chanté parfaite du dernier état.

Et donc je commence à t’exposer ce que sont ces larmes. Voici :