Page:Catherine de Sienne - Le Dialogue, Hurtaud, 1913, I.djvu/384

Cette page n’a pas encore été corrigée

procure un avant-goût de la vie éternelle. C’est en faisant mourir en elle sa volonté, qu’elle a réalisé cette union en moi, car il n’est pas d’autre moyen de s’unir parfaitement à moi. Elle peut dès lors goûter la vie éternelle, après s’être ainsi délivrée de l’enfer de sa propre volonté. Et de même, l’homme qui vit selon les inspirations de son appétit sensuel, a comme un avant-goût de l’enfer, ainsi que je te l’ai dit.