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à ne pas avoir de consolation spirituelle, ni à laisser l’exercice de l’oraison dans le temps que la nécessité du prochain le demande, mais qu’il y a faute, à manquer de charité envers le prochain, que l’on doit aimer et servir pour l’amour de moi.

Tu vois bien maintenant, comment l’âme s’abuse elle-même, toute seule, par l’amour-propre spirituel qu’elle a pour elle-même.