Page:Catherine-pozzi-agnes-1927.djvu/50

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 42 —

sément à l’amour ce qui arrive quelquefois sans que je puisse le prévoir, et généralement il n’y a personne. Mais hier le Coco passait.

La glace m’inspirant, je lui ai joué, rien qu’avec l’âme, un petit air, — un « ah — vous — dirai-je — Coco, » pendant un quart d’heure ; et je voyais ses yeux simples avoir un regard d’homme ; et mon visage rougissait à mesure, et chacun de nous changeait l’aspect de l’autre, tant il prenait en lumière ce que je gagnais en couleur, sans même nous toucher.

Quand il m’a touchée tout a été fini, quel dommage.



Je veux expliquer l’univers à M. Klein, il coupe court : « Ce mot n’a aucun sens. »

Alors j’explique l’univers à n’importe qui, parce que c’est impossible de le garder pour moi seule. Je