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L’abbé Panis fit au-devant de mon front un rapide signe de croix.

Une dame patronnesse attendait à la porte que je finisse.

Je tombai dans les profondeurs : « Je ne vous quitte pas comme ferait un luthérien, mon Père… C’est le DIEU de l’Église que j’adore… »



Du moins je me suis comprise. Il n’y a aucun refuge spirituel pour moi. Le Saint Esprit oblige le courant électrique à dévier l’aimant, incline les soleils ; le Père est mon éternel repos, — mais Jésus, mais Jésus, posé tout étroit dans l’histoire et dans la géographie ?

Le DIEU UN en TROIS dont témoignent les Conciles, qui défie la raison commune, IL peut encore appeler en moi le sentiment qui fait qu’on prie ; IL pourrait éveiller, comme la Science, une curiosité infinie et un espoir. Entre ce que je sais et LUI, il y