Page:Catalogue raisonné du Musée d’Archéologie et de Céramique.djvu/517

Cette page n’a pas encore été corrigée
— 507 —

(ms. aux arch. du dépt, fonds de l’int, de Bret.), au chevet de l’ancienne cathédrale, dans les recherches de l’église, se trouvait la chapelle des Guibé, depuis appelée chapelle de l’Annonciation, fondée par Michel Guibé pour la sépulture de sa famille. C’est là que se trouvaient : du côté de l’Évangile, un tombeau sur lequel étaient deux statues d’évêques couchés, mais qui ne recouvrait que le corps de Michel, mort à Rennes en 1502, son frère Robert, mort à Rome en 1513, étant inhumé dans l’église de Saint-Yves-des-Bretons ; et du côté de l’Épître, un autre tombeau sur lequel était couchée la statue d’un capitaine, laquelle serait celle de Jean ou de Jacques, et qui, brisée et découverte dans les décombres de la démolition de la cathédrale, est seule parvenue jusqu’à nous (Devéria, dans la Revue de Bret., t. III, p. 182 ; Marteville, Hist. de Rennes, t. II,p. 272).

Marbre blanc. — H. 2m16. L. 0m93.

45. — Moulage en plâtre de cette statue.

Donné par le roi Louis-Philippe.

XVIIe Siècle.

46. — Chapiteaux, Bases, Frises et Corniches d’ordre corinthien.

Ces débris en pierre blanche ont été recueillis par MM. Lavallée et Mowat dans des travaux d’excavation qui s’exécutaient dans les terrains de l’ancien couvent des Jacobins, rue d’Échange, à Rennes. Ils paraissent avoir fait partie d’un retable d’autel (P.-V. de la Soc. arch., séances des 12 mars, 9 avril et 14 mai 1872, t. IX. p. 36, 38 et 40).

XVIIIe Siècle.

47. — Pierre de granit où l’on voit la croix et la crosse épiscopale en sautoir sommées d’une mître et au-dessous la date 1786.

Ce sont les insignes de Mgr Bareau de Girac, évêque de Saint-Brieuc en 1766, transféré à l’évêché de Rennes en 1769, siège qu’il occupa jusqu’à la Révolution (Voyez Cat. du Musée arch., no 1323).

Trouvée au Thabor, à Rennes.

H. 0m23. L. 0m21.