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d’arbre, seul vêtement des femmes. La grande vienC Kwiala, la petite des environs de Noumea.

1781. — Autre Ceinture à franges faite avec des filaments du pied des bananiers. Elle forme tout le costume deô femmes.

1782. — Panier tressé en herbes.

1783. — Masque en bois. Au sommet s’attache une énorme chevelure, et au menton une longue barbe en plumes d’oiseaux. La bouche du masque se place à la hauteur de l’œil du porteur.

Le masque en bois sert généralement dans les déclarations de guerre, apparemment pour que le porteur ne soit pas reconnu au jour du combat. U sert aussi dans les danses (pilou-pilou) ; aussitôt qu’il apparaît sur la scène, chacun se sauve à toutes jambes en jetant des hurlements ; son porteur fait mille contorsions, parle beaucoup pendant dix à quinze minutes, puis disparaît. La danse recommence alors avec vivacité jusqu’au moment où reparaît cet intermède des pilou-pilou.

1784. — Canne ou roseau servant d’instrument de musique en forme de flûte.

1785-1786-1787. — Roseaux gravés servant à battre la mesure dans les danses, en frappant le sol par un des bouts.

1788-1789-1790. — Gourdes indigènes.

1791-1792-1793. — Pagaies calédoniennes.

1794. — Modèle de Pirogue simple avec balancier.

1795. — Modèle de Pirogue double. Sur les traverses qui joignent les deux embarcations, on établit un pont.

1796. — Modèle de Pirogue double en bois de santal, avec son pont établi.