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dont on a creusé l’ivoire en dedans pour y adapter un battant, et sur l’extérieur de laquelle on a grossièrement gravé des ornements.

Dessinée dans le Tour du Monde, ibid., p. 92

L. 0m20.

1711-1712. — Une paire de Carquois plats en cuir, pour mettre des flèches. — L. 0m60.

1713. — Carquois rond, idem. — L. 0m9.

1714. — Cuillère en corne noirâtre. — L. 0m15.

Le comptoir de Juda ou Ouidah, situé dans la Guinée supérieure, à cinquante lieues au nord de la rivière de Bénin, non loin du cap Formose, était aufrefois occupé par les Français, qui y avaient construit un fort ceint d’un fossé profond avec pont-levis, et flanqué de quatre bastions armés de canons ; on y entretenait garnison pour protéger la traite des esclaves. Au commencement de la Révolution, la France abandonna cet établissement. En 1838, le commandant d’un bâtiment de guerre français retrouva les raines des anciennes fortifications. Un mulâtre et un noir, l’un jardinier, l’autre concierge, étaient autrefois restés chargés de la garde du fort et des archives ; ils s’étaient religieusement occupés de ce soin, arborant encore avec orgueil le pavillon tricolore sur les restes de notre établissement : ces vieillards attendaient qu’on vint les relever. Rare et trop singulier exemple de fidélité pour n’être point signalé d’une manière toute particulière.

1715. — Un Casse-Tête en bois. — Long. 0m87.

1716. — Une Massue de bois hérissée d’aspérités subéreuses naturelles. — Long. 0m9S.

1717. — Un Chapeau à larges bords en tissu d’écorce. — Larg. 0m70. — Provenances indéterminées.