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d’inscriptions et de cachets, et orné de paysages avec fabriques. — H. 0m23.

1596-1597. — Une paire d’Éventails en feuilles de latanier, manches garnis en écaille de tortue, montures d’ivoire finement découpé et sculpté. — H. 0m45.

1598. — Chapeau de forme ronde, en tissu d’écorce très-serré, peint en rouge, avec fleurs et feuillages dorés. — Diam. 0m43.

1599. — Un Écran en bois.

Coll. du président de Robien. — H. 0m60. L. 0m83.

1600. — Parapluie chinois. — H. 0m70.

Il est en papier enduit d’agar-agar. C’est le nom malais d’une glu ou gelée faite avec un fucus marin (gigartina tenax) ; le papier qui en est enduit devient imperméable. On voit un semblable parapluie figuré dans l’Ambassade de la Ci0 des prov. unies à l’emp. de la Chine, de 1665, pl. de la p. 211, un Chinois le porte fermé sur l’épaule ; 2e part., pl. de p. 51. il le porte ouvert. — Voyez aussi la grande chasse impériale, ci-dessus n® 1474.

1601. — Grand Soulier d’homme, en cuir. Sa dimension colossale ferait croire qu’il aurait été fait pour servir d’enseigne à quelque cordonnier chinois. — L. 0m45.

1602. — Une paire de Chaussons d’homme, en cuir. Coll. du président de Robien. — L. 0m25.

1603. — Petit Soulier de fille chinoise, en soie, avec broderies.

La coutume étrange qu’ont les femmes chinoises de se déformer les pieds en les atrophiant remonte en Chine à une époque bien reculée. Les PP. Grueber et d’Orville l’avaient signalé dans leur Voyage en Chine de 1672, p 14. Les observateurs modernes décrivent les procédés employés pour arriver à cette déformation. On comprime dans l’enfance le pied avec des bandelettes huilées, on l’enveloppe avec des bandages et des ligatures qui ont pour effet de replier quatre des orteils sous la plante du