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à l’usage des prêtres augures, qui interprétaient la volonté des dieux en annonçant l’avenir d’après des observations faites sur le vol des oiseaux. Iituus darissimum est insigne auguratûs (Cic., De divinat., lib. II, c. 17). — Montfaucon, Ant. expi., Il, p. 146, pl. 68, fig. 20. — Gori, Mus. Flor., I, pl. I, fig. 7 et 8. — Mionnet, I, p. 80, 98. Coll. de Robien. — H. 0m04.

567. — Lampe à suspension. Elle se termine en avant par deux becs. Du côté opposé se dressent en arrière cinq feuilles d’acanthe élégamment découpées, qui en forment le fond. Au centre est une coquille percée d’un trou pour l’introduction de l’huile, et autour sont trois belières où viennent s’attacher des chaînes se réunissant à une boucle qui devait servir à l’accrocher au lampadaire. Derrière est une anse fixe.

La lampe à deux becs s’appelait lucema bilychnis (Petron., Sat., 30). On employait ces lampes à suspension dans les temples Placuefe lychnuchi pensiles in delubris (Plin., Hist. nat., lib. XXXIV, c. 3). Les chaînes de la lampe sont modernes. Cat. de la coll. du prés. de Robien, p. 63, pl. VI. Long. 0m22. Larg. 0m14.

568. — Aquiminarium ou vase pour contenir l’eau lustrale destinée aux sacrifices. Il figure la tête nue de Proserpine, fille de Cérès. Ses cheveux, nattés en longues tresses, vont s’enrouler par derrière en forme de chignon. Deux petites mèches descendent en avant et en arrière des oreilles, qui sont ornées de pendants. Le cou, en cylindre s’évasant par le bas, porte un collier en torsade agrafé par deux dauphins. Le fond, qui devait servir de base, manque. Du sommet de la tête s’élève un goulot très-court qui est garni de chaque côté d’une belière pour recevoir une anse mobile (qui manque). Beger, Thes. Brandeb., II, 304. — Montfaucon, Ant. expi., II, p. 141,