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chelle l’a reproduit au verso de la garde en papier et y a ajouté ce qui suit : « depuis le 3 aoust 1655 jusqu’au 7 juillet 1675. Par André Callot, greffier de l’hotel de ville de Nevers, procureur au baillage, notaire royal. Ce travail est continué jusqu’au 12 janvier 1684, jour auquel mourut André Callot, et fut repris par Louis Callot, son fils, qui le suivit jusqu’au 20 juillet 1720. — Il avoit succédé à son père dans les fonctions de greffier de l’hotel de ville de Nevers. Il avoit un 2e fils, Charles Callot, de dame Françoise Siraux : il s’est fait carme. J’ai ces deux recueils, utiles par les dates et les faits qu’ils contiennent pendant 65 ans. » Verso de la garde paginé 1 et de l’écriture de Née de La Rochelle.

Le manuscrit formait d’abord deux volumes : le 1er de 131 pages, tout entier de la main d’André Callot ; le second, aujourd’hui paginé 132-301, est d’André jusqu’au folio 19, coté 170 dans la pagination nouvelle, et de la main de son fils de cette page à la dernière. — À la page 132, sous le titre du second volume : « Livre des choses qui se sont passées et qui sont remarquables, 1675 », on lit cette note de Née de La Rochelle : « La signature ci-derrière prouve que c’est ici l’original du journal d’André Callot. Son décès, placé au feuillet 19, et la nomination de Louis Callot comme greffier de la ville de Nevers, à la place de son père, semblent indiquer qu’il a continué le journal de celui-ci. J’ai réuni en 1815 les deux volumes de peur qu’ils ne se perdissent. » N D L R et parafe. — Au bas de la page 301, d’une écriture bien postérieure (nous la croyons de Grangier de la Marinière, qui fut possesseur du manuscrit), on lit : « Ce dernier recueil ne contient, comme le premier, que des faits intéressans. Ce qu’il y a de meilleur, c’est la description du cérémonial qui eut lieu à la mort de Mr Bargedé, évêque de Nevers, décédé le 20 juillet 1719, folio 77 et suivant. » Le petit blanc ci-dessus représente un grattage manifeste : l’auteur de la note avait écrit : « peu intéressans. »

12XVIIe-XVIIIe siècle. Papier. 301 pages. 165 sur 118 millim., pour le premier tome, et 180 sur 118 millim., pour le second. Non relié. — Acheté par la ville à la vente de la bibliothèque de feu M. Grangier de la Marinière, le 29 mai 1883, au prix de 141 francs.

12 (578). Recueil de pièces relatives à l’histoire du Nivernais. En trois cartons.

121er carton, renfermant 52 pièces, quelques-unes imprimées. Les pièces manuscrites sont presque en totalité des copies.