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MANUSCRITS

Commencement : « Nous voulons commencer et par escrit mettre la suittc et ars présent, afin qu’il soit déclaré aux enfans de doctrine, par manière de testament, lequel nous diviserons en 3 livres... « — Fin : « ...Car tout nous vous avons dit après la considération du chapitre qui commence. Noslre pierre demeure en tous ses élémens. Et louange, honneur et gloire soit à Jésus Christ. Amen. »

Sur le fol. a on lit, d’une écriture contemporaine de l’ouvrage : « J’apartiens à Sequart Paupreat, de Rfennes ?]. »

XVIIe siècle. Papier. 69 feuillets, y compris les feuillets liminaires a-g, contenant la table. Les feuillets e, f sont blancs. Figures géométriques aux fol. 1 v°, 2 v° et 5 v°. 180 sur 144 millim. Rel. parchemin.

158 (125). « Abrégé de théorique, extrait sur l’original » par Nicolas de Grosparmy, suivi (pages 113-176) du « Livre second de Nicolas de Grosparmy : le très grand secret des secrets, autrement le Trésor des trésors de Nicolas de Grosparmy. »

Au fol. a v°, en regard de 1’ « Abrégé de théorique « , on lit : « Ce traité est fort curieux, tant par le nom de l’auteur que parce qu’il n’est pas commun et qu’il est extrêmement philosophique. Ledit auteur a fait beaucoup d’autres traitez qui sont fort rares. Il esloit gentilhomme normand, nommé Grosparmy, associé avec Vicot et Le Vallois, lesquels firent l’œuvre des philosophes ensemble... Grosparmy étoit comte de Fiers en Normandie, auquel lieu ils firent l’œuvre philosophique et composèrent leurs livres. Mr le comte de Fiers, la femme duquel desccndoit de Mr Grosparmy, gentilhome très savant, nous a pleinement informé de toutes les particularitez de ces trois philosophes : on ne peut douter (pie ces Mess" susdits n’aycnt sceu et fait. » A la fin du traité, p. 111, il est dit que l’auteur l’a « compilé et fait escrire, et fut parfait le 29° jour de décembre l’an mil quatre cents quarente neuf » . Et plus bas, d’une autre écriture : a Ce manuscrit a esté transcrit sur une copie que possedoit deffunct Mr le comte de Fiers de Normandie, laquelle copie avoit esté prise sur l’original de Monsr Grosparmy, l’aulheur dud. traité. M. Rois Jeuffroy, gentilhomme normand, avoit eu tous les manuscrits de M" Grosparmy, Vicot et Le Vallois, et en vendit une copie de tous ensemble à feu Mr le comte de Fiers, moyennant 1500 livres et un cheval de prix. Et ainsy celte copie n’est pas fort éloignée de la pièce originaire. Défunt M. le comte