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POÉSIES LIBRES


Les restes soupirants d’une vertu mourante,
Du foutre, me dit-elle, ah ! ah ! cher greluchon,
Précipite tes coups, enfonce tes couillons.
Arrête… quel plaisir chatouille l’orifice !
Inonde, si tu peux, ma brûlante matrice.
Ah ! quelle volupté s’empare de mon cœur…
Je décharge… je fous… décharge donc… je meurs…
À ces mots inspirés d’une amoureuse rage,
Les traits d’un doux trépas sont peints sur son visage,
Je la vois succomber, et j’admire interdit,
L’effort prodigieux de la force d’un vit.
Cependant de mon vit je branle la machine,
Je bande avec effort les ressorts de ma pine.
Mille élans redoublés font gémir le chalit,
Où le foutre du con raidement s’ébaudit ;
La belle de retour du pays de foutaise,
Se sentant harceler d’un vit chaud comme braise,
Bougraille en vrai lutin, et mille sacredieux
Composent de sa voix les sons harmonieux.
Elle empoigne à deux mains mes fesses bondissantes,
Puis presse entre ses doigts mes couilles palpitantes ;
L’on dirait à la voir agiter le croupion,
Qu’elle veut m’engloutir tout vivant dans son con.
Le foutre en cet instant, en haut de mon échine,
Ramasse sans efforts sa moussante ravine :
Je le sens voiturer ses grumeleux bouillons,
Et prendre son logis au fond de mes couillons.
À ce renfort charmant j’anime mon audace,
Je barre en conquérant les dehors de la place ;
Climène, cher amour ! m’écriai-je, il est temps,
Ranime ton ardeur, règle tes mouvements :
Un désir tout de feu s’empare de mon âme,

  
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