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LIBERTIN


verge, et commence d’abord par lui en appliquer une trentaine de coups sur le gros des fesses ; si cet essai ne produit pas un meilleur effet, les martinets, les disciplines épinglées doivent être employés.

Il est même quelquefois de l’astuce et de l’adresse d’une putain de deviner le caprice de certains hommes qui, bien qu’ils bandent naturellement, et déchargeraient sans le secours administratif de ces sortes de remèdes, trouvent néanmoins une jouissance plus sensuelle à se faire fouetter ; les abbés surtout ont une propension plus décidée pour la fustigation ; il en est qui se font lier et garrotter de part en part, et qui ne sont satisfaits que lorsqu’une putain leur a macéré et écorché le cul, jusqu’au point d’en faire ruisseler le sang le long des cuisses[1].

  1. Parmi les bizarreries de caprices dont la fouterie est susceptible, il est bon de rapporter le fait suivant ; je le tiens de la putain à qui cette scène comique est arrivée. Voici comme elle me l’a conté.

    Un soir, me dit-elle, que j’étais à raccrocher dans la