Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/438

Cette page n’a pas encore été corrigée

Onction doit être mise évidemment au nombre des Sacrements qui peuvent se réitérer.

III. — DES DISPOSITIONS NÉCESSAIRES POUR RECEVOIR L’EXTRÊME-ONCTION

Comme il faut travailler avec le plus grand soin à ce que la grâce du Sacrement ne soit point arrêtée dans son cours, comme d’autre part rien ne lui est plus contraire que le péché mortel, il faut se conformer exactement à l’usage constant de l’Eglise catholique d’administrer les sacrements de Pénitence et d’Eucharistie avant celui de l’Extrême-Onction. Ensuite les Pasteurs s’appliqueront à persuader au malade de s’offrir au Prêtre pour recevoir l’Onction sainte avec l’esprit de Foi de ceux qui se présentaient aux Apôtres pour être guéris: On doit demander d’abord et avant tout le salut de l’âme, puis la santé du corps, à la condition toutefois qu’elle tournera au profit du bonheur éternel. Les Fidèles doivent être bien persuadés d’ailleurs que Dieu est toujours prêt à exaucer ces prières solennelles et sacrées que le Prêtre lui adresse, non point en son nom propre, mais au nom de l’Eglise et de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Enfin on doit les exhorter vivement à demander eux-mêmes, avec piété et avec Foi, fonction de cette huile si salutaire, dès que le combat semble devenir plus violent, et que les forces de l’esprit et du corps commencent à leur manquer.

IV. — QUELS SONT LES MINISTRES DE CE SACREMENT

Quant à celui qui doit être le Ministre de l’Extrême-Onction, le même Apôtre qui a promulgué cette institution de Notre-Seigneur, nous