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des développements trop considérables pour le travail que nous avons en vue. D’autre part il existe, — dans le même ordre d’idées — un très grand nombre de traités et de commentaires qui sont l’œuvre d’hommes aussi pieux que savants, et que tous les Prêtres peuvent se procurer. Nous nous en tiendrons donc à ce que nous avons exposé jusqu’ici, avec la grâce de Dieu, sur les points principaux de la Doctrine catholique par rapport à la sainte eucharistie considérée comme Sacrement, et comme Sacrifice.


La faiblesse et la fragilité de la nature humaine sont assez connues, et chacun en éprouve assez les effets en soi-même, pour que personne ne puisse ignorer combien le sacrement de Pénitence est nécessaire. Si donc le zèle que les Pasteurs sont obligés d’apporter dans leurs explications, doit se mesurer sur la grandeur et l’importance de la matière qu’ils traitent, nous conviendrons volontiers qu’ils ne pourront jamais paraître assez empressés à faire connaître le sujet que nous abordons. Le sacrement de Pénitence demande même à être expliqué avec plus de soin que le Baptême, car le Baptême ne s’administre qu’une seule fois et ne peut se réitérer, tandis que le sacrement de Pénitence devient nécessaire, et veut être renouvelé, toutes les fois que l’on tombe dans le péché après le Baptême. C’est ce qui a fait dire au Concile de Trente que la Pénitence n’est pas moins nécessaire pour le salut à ceux qui pèchent après le Baptême, que le Baptême à ceux