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Car ce qui prouve le mieux que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, c’est sa Résurrection d’entre les morts, et par sa propre vertu.

En troisième lieu, la Résurrection de Notre-Seigneur était nécessaire pour nourrir et soutenir notre espérance. En effet, par le seul fait que Jésus-Christ est ressuscité, nous avons le droit d’espérer d’une manière certaine que nous aussi nous ressusciterons. Car les membres doivent, de toute nécessité, partager le sort de la tête. C’est à cette conclusion que l’Apôtre veut arriver dans ses lettres si motivées aux Fidèles de Corinthe[1] et de Thessalonique;[2] c’est également le raisonnement du Prince des Apôtres, qui nous dit:[3] Béni soit Dieu le Père de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés par la Résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, en nous donnant l’espérance vive d’un héritage incorruptible !

Enfin, ajoutons que la Résurrection du Sauveur était nécessaire pour achever le mystère de notre Salut et de notre Rédemption. Par sa mort, Jésus-Christ nous avait délivrés de nos péchés ; par sa Résurrection, Il nous rendait ces biens précieux que le péché nous avait fait perdre. Voilà pourquoi l’Apôtre n’a pas manqué de dire:[4] Jésus-Christ a été livré pour nos péchés, et Il est ressuscité Pour notre justification. Afin que l’œuvre de notre salut fût complète, la Résurrection de Notre-Seigneur était donc nécessaire, aussi bien que sa mort.

Par tout ce que nous avons dit jusqu’ici, il est facile d’apprécier les avantages considérables que la Résurrection de Notre-Seigneur nous a procurés.

  1. 1 Cor., 15, 12.
  2. Thess., 4, 13.
  3. 1 Petr., 1, 3.
  4. om., 4, 25.