troncs, baiser la sandale des Prêtres, & quelquefois pis, &c., &c., &c.
D. Qu’est-ce que cette cérémonie ?
R. C’est un moyen assez adroit, inventé par les Prêtres, pour s’emparer des derniers moments d’un malade, & profiter de la foiblesse de son esprit, afin d’en obtenir tout ce qu’ils convoitent.
D. Quels en sont les effets ?
R. D’épouvanter le moribond, de le rendre encore plus malade, & de lui faire insérer dans son testament des clauses qui ne plaisent pas toujours à la veuve & aux orphelins.
Les Prêtres disent aussi que ce Sacrement rend la santé au corps ; mais comme un malade, réduit à l’Extrême-Onction, n’en revient gueres, l’Église finement ajoute : Si la santé est nécessaire pour le salut du malade ; ensorte que, par ce retour, l’Église ne se rend responsable de rien.